Le château de ma mère – Marcel Pagnol


Rédigé le 3 mai 2012

Premier paragraphe:
APRÈS l’épopée cynégétique des bartavelles, je fus d’emblée admis au rang des chasseurs, mais en qualité de rabatteur, et de chien rapporteur.
Tous les matins, vers quatre heures, mon père ouvrait la porte de ma chambre, et chuchotait : « Veux-tu venir ? »
Ni les ronflements puissants de l’oncle Jules, ni les hurlements du cousin Pierre, qui réclamait son biberon vers les deux heures du matin, n’avaient la force de traverser mon sommeil, mais le chuchotement de mon père me jetait à bas de mon lit.

Résumé Le château de ma mère

Le plus beau livre sur l’amitié enfantine : un matin de chasse dans les collines. Marcel rencontre le petit paysan, Lili des Bellons. Ses vacances et sa vie entière en seront illuminées.
Un an après La Gloire de mon père, Marcel Pagnol pensait conclure ses Souvenirs d’enfance avec ce Château de ma mère (1958), deuxième volet de ce qu’il considérait comme un diptyque, s’achevant sur la scène célèbre du féroce gardien effrayant la timide Augustine. Le petit Marcel, après la tendresse familiale, a découvert l’amitié avec le merveilleux Lili, sans doute le plus attachant de ses personnages. Le livre se clôt sur un épilogue mélancolique, poignante élégie au temps qui a passé. Pagnol y fait vibrer les cordes d’une gravité à laquelle il a rarement habitué ses lecteurs.
Je ris un garçon de mon âge qui me regardait sévèrement. « Il ne faut pas toucher les pièges des autres, dit-il. Un piège, c’est sacré ! – Je n’allais pas le prendre, dis-je. Je voulais voir l’oiseau.  » Il s’approcha : c’était un petit paysan. Il était brun, avec un fin ri sage provençal, des veux noirs et de longs cils de fille.  »

Pourquoi ce livre?
Parce qu’après avoir fini la gloire de mon père, il me fallait lire absolument la suite.

Morceau choisi

« Mais dans les bras d’un églantier, sous les grappes de roses blanches et de l’autre côté du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son cœur fragile les roses rouges du colonel. Elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien, Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu’elle était chez son fils »

Mon avis sur Le château de ma mère de Marcel Pagnol

Comme pour la gloire de mon père, j’ai adoré, j’ai d’ailleurs enchaîné avec celui-ci à la suite, et je regrette de ne pas avoir emmener les autres tomes.
J’ai eu la chance, il y a quelques années de pouvoir visiter Aubagne et de faire le voyage « sur les traces de Pagnol » qu’organisait à l’époque l’office du Tourisme de cette ville, la bastide neuve, le Garlaban, le château de ma mère, qui était presque à l’abandon et la fontaine de Manon des sources. Depuis dès que je regarde le film, j’ai les odeurs et l’atmosphère des lieux qui me reviennent. C’est plus que du bonheur !
J’ai aimé : Tout!
Je n’ai pas aimé : Rien !!
Je vous le recommande ? : Ouiiiiiiii!

Le château de ma mère - Marcel Pagnol

9.5

L'ECRITURE DE L'AUTEUR

9.5/10

L'HISTOIRE

9.5/10

Infomations

  • Editions de Fallois; Édition : Reprint (25 août 2004)
  • 221 pages

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